2023 : L’ANNEE DU GRAND CHAMBOULEMENT DES MODELES DE DISTRIBUTION AUTOMOBILE

Par Robert Raiola, Chief Marketing Officer chez Imaweb

Avec +24% d’immatriculations (1) de voitures neuves par rapport à l’année dernière, le marché automobile français termine ce premier semestre 2023 sur une belle note. Mais dans un marché perturbé par la pénurie de matériaux, un pouvoir d’achat des Français en baisse et une restructuration des réseaux de vente, les concessionnaires doivent se tenir prêts à faire face à de nouvelles mutations.

Des bouleversements à tous les niveaux

Dans une ère post-covid où plusieurs secteurs peinent encore à retrouver leur niveau prépandémique, le marché automobile peut se targuer de retrouver une santé plutôt solide. Malgré le retard dans les livraisons et une inflation qui impacte le portefeuille des Français, ces derniers continuent en 2023 à s’équiper de véhicules neufs ou d’occasion. Côté typologie de voiture, la « révolution électrique » est en marche. En effet, les véhicules thermiques sont de plus en plus délaissés : après s’être fait dépasser par l’essence puis l’hybride, c’est au tour de l’électrique de passer devant le diesel avec 17 % de part de marché en France (versus 9 % pour le diesel). Le crédit d’impôt sur les bornes de recharge prolongé jusqu’en 2025 est aussi une décision stimulante et encourageante pour les ménages français, qui peuvent également bénéficier du bouclier tarifaire sur l’électricité. Toutes ces mesures vont donc dans le bon sens afin de faciliter la transition vers l’électrique en France.

Cependant, des changements plus sévères s’opèrent au niveau des points de ventes où on assiste à des suppressions et concentrations de concessions sur tout le territoire, illustrées par l’annonce de Stellantis (ex-PSA Peugeot-Citroën) en début d’année. Le géant de l’automobile a annoncé vouloir réorganiser son réseau de concessionnaires en Europe dès cet été et ainsi diminuer de 20% le nombre de ses points de ventes, notamment en France. On devine alors aisément que les activités de vente et des services après-vente seront impactés dans cette optique de réduction des coûts de distribution. Sans compter l’évolution de la réglementation européenne qui permet aux constructeurs de passer leurs distributeurs de statut de concessionnaire à celui d’agent commissionnaire : un statut plus précaire et avec moins de marge de manœuvre.

Si ces concentrations de concessions se multiplient sur tout le territoire, on dénombre néanmoins 40 000 petits indépendants du secteur (souvent des garages de proximité) qui restent en bonne forme. Cette filière, qui emploie 140 000 salariés, progresse de 2 à 3 % par an(2).

Accélérer la digitalisation du secteur

Au-delà de la concentration, les concessionnaires font face à des tendances de marché jamais vues précédemment. Les distributeurs doivent donc réinventer leurs modèles pour optimiser la rentabilité de leur métier historique et dénicher des nouvelles sources de profit.

La diversification est un axe de développement (pièces détachées, campings cars, scooters, etc.), la revente de véhicules d’occasion plus précisément. En effet, on constate que le parc automobile continue de grandir ainsi que l’âge moyen des véhicules. Ce contexte donne des opportunités sur les achats et reventes de véhicules d’occasion afin de renouveler les véhicules anciens qui ne sont plus réparables. Il est donc important, notamment pour les indépendants, d’être en mesure de faire des offres de reprises aux propriétaires de véhicules lors de leur passage au garage. Une visibilité, une anticipation et une gestion efficaces rendues possibles par l’avènement du digital à tous les niveaux de la commercialisation d’un véhicule : réception du client, vente de services complémentaires, fidélisation / relance des leads, efficacité en après-vente…

Côté acheteurs, la pandémie et ses confinements / fermetures répétés ont poussé les automobilistes à se reporter sur les espaces numériques. L’e-réputation a dès lors gagné la distribution automobile. Il faut dire que 47 % des acheteurs découvrent de nouvelles voitures en ligne et 37 % prennent une décision d’achat sur Internet (3), notamment par le biais des commentaires. Plus parlant encore, les points de vente auto totalisent désormais 170 avis clients en moyenne sur Google (4), les plus gros franchissant même la barre des 1 000. Une situation qui n’est pas près de s’inverser et que les concessionnaires ont l’obligation de prendre en compte puisque le nombre d’avis déposés, tous secteurs confondus, a progressé de 28 % en un an (4).

Le digital est donc un outil très fortement sollicité pour réduire les coûts et assurer un retour sur investissement plus rapide et fort. Indépendants, concessions d’envergure ou artisans, il est important de passer le cap de la transformation numérique pour ne pas faire fausse route !

(1) Plateforme de la filière automobile (PFA).

(2) Fédération nationale de l’artisanat automobile

(3) Comprendre le parcours du consommateur connecté lors de l’achat d’un véhicule – Facebook IQ – 2018

(4) Baromètre des avis clients sur Google en 2021 – Partoo – 2022

PODCAST Univers VO #6

Philippe Dressy, le South VP d’Imaweb, invité de Thibault ALLOUARD est interrogé sur les tendances et l’avenir du VO en France


Les podcasts Univers VO sont de retour pour la 3e année consécutive à l’occasion du Village Univers VO au Salon Equip Auto 2023. Dans ce nouveau podcast, Philippe rappelle les enjeux majeurs des acteurs automobile dans ce secteur en pleine mutation. Il explique comment la digitalisation peut aider les constructeurs et concessionnaires à faire face à leurs nouveaux défis et être une source évidente de gain de productivité.

Ecoutez-le : https://lnkd.in/eweGW4A

Pour plus d’information :

Imaweb dévoile Digital Purchase, sa nouvelle solution de dématérialisation des factures fournisseurs

Imaweb s’est associé à Esker, leader mondial des processus administratifs dématérialisés, pour développer sa nouvelle solution Digital Purchase : un module multicanal intégré directement au DMS Imaweb, qui permet de bénéficier de la numérisation, la diffusion et l’archivage de toutes les factures fournisseurs.

Faciliter la mise en conformité avec la règlementation

La dématérialisation des factures des entreprises sera mise en place de manière obligatoire et progressive dès le 1er juillet 2024.

Elle présente de nombreux avantages pour les concessions. Selon plusieurs sources*, la facture électronique représente un gain de temps et d’argent (30 % de temps gagné et coût divisé par deux pour une facture). Rappelons que d’après ces mêmes sources, 5 % du CA d’une entreprise est dédié à la gestion de documents papiers. Ainsi, la digitalisation de la fonction facturation permet d’optimiser plusieurs pans de l’activité en concession, tout en améliorant la satisfaction client.

Vers une gestion de bout en bout de la facturation électronique

Pour aider les concessionnaires à se conformer à la loi, Imaweb avait déjà lancé Digital Invoice pour l’émission de factures électroniques par les concessionnaires. Pour les factures entrantes, en provenance des fournisseurs, Imaweb dévoile donc son offre complémentaire : Digital Purchase.

Intégrée au DMS Imaweb, Digtial Purchase permet d’enregistrer ses factures fournisseurs de manière sécurisée plus rapidement, mieux et à moindre frais. Cette solution établit automatiquement les factures d’achat métier et de frais généraux au cœur du DMS à partir de la Plateforme de Dématérialisation d’Esker, sur la base du contexte et du référentiel. Elle les archive ensuite et crée un lien de redirection permanent pour pouvoir remonter aux données de traitement à tout moment, avec un respect des exigences légales en matière d’audit.

Interfacée avec le logiciel de compatibilité de l’entreprise, Digtial Purchase assure un meilleur suivi des marges par activité, gère les blocages et déclenchements des paiements et met à jour automatiquement les statuts de paiement.

Source d’erreurs humaines multiples, le processus de saisie manuelle est supprimé au profit d’une entrée automatisée des données et factures. Le workflow d’approbation du paiement est également considérablement facilité et optimisé, depuis n’importe quel point d’entrée (application mobile, interface desktop, …).

Les avantages de Digital Purchase sont nombreux :

  • Pas d’erreur humaine ;
  • Haut niveau de productivité ;
  • Gestion rigoureuse des coûts et des marges dans le DMS ;
  • Processus d’intégration comptable précis.

Digital Purchase est également basée sur l’Intelligence artificielle : l’extraction des données au sein des factures est affinée au fil des usages, afin de gagner du temps et d’améliorer la précision des intitulés. Enfin, Digtial Purchase permet de sécuriser et d’apporter une forte valeur ajoutée aux archives et autres écritures comptables.

« Digital Purchase va faciliter la vie des gestionnaires de concessions en supprimant les activités et les tâches sans valeur ajoutée. Cette digitalisation de la facturation va permettre de limiter la fraude fiscale et d’accélérer la transformation numérique des concessionnaires et revendeurs automobiles », explique enthousiaste XXX chez Imaweb.

« En complément de Digital Invoice, Digital Purchase permet aux concessionnaires d’assurer une dématérialisation des factures de bout en bout sur l’ensemble du circuit d’achat et de vente, de manière simple et efficace », conclut-il.

*Chorus Pro, Arthur D Little, Interop, Konica Minolta, Groupe Althays.

INFOGRAPHIE
La dématérialisation des factures pour les concessionnaires automobile

Le modèle actuel de Tesla n’a pas d’avenir !

Par Jean-Louis Baffier, Chief Revenue Officer chez Imaweb.

La marque Tesla est dotée d’une vision marketing forte et d’un positionnement clair. Son CEO, Elon Musk, ambitionne de faire disparaître les véhicules qui fonctionnent aux énergies fossiles – ce qui est louable – pour les remplacer par des voitures 100 % électriques, fiables et innovantes. Le jeune constructeur américain – Tesla a été fondée en 2003 – n’innove pas seulement d’un point de vue technologique : il a mis en place une toute nouvelle méthode de distribution, pour la vente comme pour l’après-vente. En effet, Tesla est une des rares marques de véhicules à ne pas faire appel à un réseau de concessionnaires. Le but étant de s’affranchir des intermédiaires, la firme vend uniquement via son site internet, et s’appuie sur des mises à jour logicielles à distance. Un parcours uniquement digital assumé, mais qui présente des limites. 

La place de l’humain dans le parcours d’achat d’une voiture 

C’est indéniable, Tesla a révolutionné une industrie où l’électrique n’avait que très peu d’attractivité. Pourtant, le parcours de vente automobile le plus répandu est aujourd’hui clairement hybride : l’acheteur s’informe sur Internet, essaie le véhicule, puis passe à l’acte d’achat proprement dit. Si l’on va au bout de la pensée d’Elon Musk dans sa stratégie de vente, proposera-t-il bientôt des vendeurs robots en concessions ? Fermera-t-il les points de vente ? Aujourd’hui, un tel scénario est très improbable. L’humain a trop d’importance. La relation client ne peut se faire sans intervention humaine. Davantage de digital : bien sûr ! Mais pour le consommateur, l’achat d’une voiture constitue un budget très important. Il semble inimaginable qu’un client, particulièrement sur le marché français, débourse 50 000 € ou plus pour une voiture sans aucune interaction humaine physique.  

Il est néanmoins intéressant de voir la vente en ligne se développer dans l’industrie automobile. Toutes les marques, pour leurs ventes de véhicules neufs, tout comme dans le secteur du véhicule d’occasion, progressent en ce sens.  

Cependant, le contexte économique actuel est tel que l’attente est longue pour obtenir un véhicule neuf. Elle peut même se transformer en frustration. Il est alors primordial de personnaliser le parcours d’achat et cela passe par des solutions de relation client qui le permettent. En effet, mieux on connaît le client, mieux on répond à ses besoins et attentes. Un concessionnaire, proche de ses clients, aura beaucoup à apporter. Même pour un parcours d’achat en ligne, il faut placer l’humain au cœur du process ! 

Le second défi : les limites du modèle sur l’après-vente 

Le parc mondial de Tesla, aujourd’hui de plusieurs millions de véhicules, vieillit doucement. Un grand nombre de véhicules sortant à présent de leur période de garantie, le consommateur aura besoin de continuer à recevoir les mises à jour. Ainsi, Tesla compte sur un revenu par abonnement pour générer des profits. Pourtant, la réussite de ce modèle n’est pas prouvée, et le consommateur, comme toujours, décidera.  

De plus, on voit à présent émerger un marché de Tesla d’occasions. Reprises, rénovations, reventes, les services apportés par un réseau sont nombreux. 

Par ailleurs, Tesla commence aussi à prendre d’autres acteurs du monde automobile à rebrousse-poil. Depuis plusieurs années, on observe que les taux de véhicules électriques accidentés déclarés non réparables sont très largement supérieurs aux moyennes connues pour les véhicules thermiques. Le problème n’est pas forcément la nécessité de la mise au rebus – même si de plus en plus de véhicules électriques utilisent les batteries comme partie intégrante des châssis et que cela n’est pas sans conséquence – mais le fait que les experts diligentés par les assureurs n’ont pas toujours la connaissance nécessaire, le plus souvent car le savoir-faire du constructeur est jalousement protégé. Ceci n’est d’ailleurs pas spécifique aux véhicules Tesla, mais un phénomène que l’on observe sur les gammes électriques de l’ensemble des constructeurs. Tout cela a un coût, que quelqu’un devra porter. À plus ou moins long terme, les tarifs des assurances seront impactés. Le consommateur s’y retrouvera-t-il ?       

La concurrence – y compris venue d’Asie – a fourbi ses armes 

Partout sur le globe, et dans toutes les catégories, les constructeurs ont fait des progrès incroyables sur leurs véhicules électriques. Les constructeurs venus de Chine arrivent en force dans nos contrées. Oui, on reconnaîtra l’impact indéniable et essentiel de Tesla sur ce marché, bouleversé en quelques années. Les constructeurs font beaucoup pour améliorer l’expérience client. Mais, à mon sens, le plus grand défi de Tesla sera de s’adapter à cette réalité : un modèle de distribution 100 % digital ne fonctionne pas sur le long terme. En Europe, et en particulier en France, nous observons clairement que la clientèle n’est pas prête : attente trop longue, concurrence exacerbée, contexte économique… 

Certes, personne n’avait prédit un tel succès. La marque a su bousculer un marché resté trop longtemps attentiste. Récemment, elle a repensé son positionnement tarifaire. Mais le marché automobile ne peut se passer d’interactions humaines, portées par un réseau de distribution (concessionnaires ou agents). Aucun autre modèle n’a d’avenir ! C’est déjà au tour de Tesla de devoir réagir : avec l’arrivée de véhicules concurrents performants, plus abordables, s’appuyant sur un modèle de distribution qui privilégie l’aspect humain, les difficultés sont déjà là, particulièrement en France, où les ventes ne cessent de baisser (chiffres fournis par les bilans Tesla).

Facture électronique : un passage obligé pour les concessionnaires 

Par Anthony Bellon, Corporate Integration Analyst chez Imaweb 

La dématérialisation des factures des concessions sera obligatoire à partir du 1er juillet 2024. Aujourd’hui, il n’est plus à démontrer que la facture électronique présente de nombreuses opportunités et optimise l’activité des concessionnaires. Ces derniers doivent alors prendre le virage de la facturation électronique dès maintenant, au risque de ne pas être prêts le jour venu ! 

Dès le 1er juillet 2024 la facturation électronique devient obligatoire  

L’émission de factures électroniques est déjà en vigueur pour l’administration publique via la plateforme CHORUS et sera progressivement généralisée pour toutes les entreprises à partir de l’année prochaine. En effet, comme le stipule l’ordonnance n° 2021-1190 du 15 septembre 2021, toutes les transactions effectuées entre des entreprises assujetties à la TVA devront en effet être créées, envoyées, reçues et conservées sous forme électronique, et ce, dans les conditions légales en vigueur. Conséquence ? Pour les concessionnaires, c’est la fin de la facture au format papier, le format électronique devient obligatoire pour tous les échanges avec des tiers professionnels : fournisseurs, constructeurs, prestataires et clients B2B.  

Cette obligation s’inscrit dans une stratégie clairement définie de transformation numérique des concessionnaires, ce marché disposant de processus anciens dont les acteurs étaient peu enclins à adopter de nouveaux outils. 

Ainsi, les concessions devront tout d’abord autoriser la réception de factures électroniques à partir du 1er juillet 2024. L’obligation de dématérialisation des factures émises se fera quant à elle de manière progressive et en fonction de la taille de l’entreprise

Limiter la fraude fiscale et accélérer la transformation numérique 

Cette nouvelle législation impose ainsi aux entreprises de transmettre l’ensemble des données de facturation à l’administration fiscale via : paiements, transactions non domestiques et B2C. Et si elle permet d’accélérer la transformation numérique des concessions, elle est également destinée à limiter la fraude fiscale. 

Les concessionnaires n’ont alors d’autre choix que de mettre en place la dématérialisation de leur facturation le plus rapidement possible pour être en conformité à la date butoir. Et pour cela, il n’existe que deux solutions : l’usage du portail public de facturation mis en place par le gouvernement par ressaisie des éléments de facturation ou le recours à une plateforme de dématérialisation « partenaire » de l’administration avec échanges de flux automatisés (évitant donc la ressaisie des factures). 

Facture électronique, quels bénéfices pour les concessions ? 

L’élimination progressive de la facture papier, présente de nombreux avantages pour les concessions. Selon plusieurs sources*, la facture électronique représente un gain de temps et d’argent (30% de temps gagné et coût divisé par deux comparé à une facture papier). Rappelons que d’après ces mêmes sources, 5% du CA d’une entreprise est dédié à la gestion de documents papiers. Ainsi, la digitalisation de la fonction facturation permet d’optimiser plusieurs pans de l’activité en concession, tout en améliorant la satisfaction client. 

La généralisation de la facture électronique assure une importante sécurisation en limitant les erreurs de saisie, mais aussi avec la mise en conformité avec le RGPD (Règlement général sur la protection des données). Le suivi de la transmission des factures aux clients et fournisseurs est également transparent, tandis que les données sont cryptées pour davantage de sécurité. 

En outre, la facturation électronique en concession permet à la compatibilité de gagner en efficacité : les solutions de dématérialisation des factures permettant de suivre les factures envoyées, les accusés de réception et de lecture, celles qui sont réglées ou encore en attente de paiement. Et les concessionnaires ont généralement un logiciel comptable associé à leur DMS (Dealer Management System), logiciel conçu pour gérer les différentes activités d’un Groupe de Distribution automobile, ce qui permet d’obtenir des données précises qui peuvent les aider à prendre les bonnes décisions. 

Les acteurs du DMS doivent prendre en compte l’enjeu de cette législation, en accélérant l’adoption d’un logiciel de facturation électronique aussi bien pour les factures de vente aux clients, que pour les factures d’achat venant des constructeurs et autres fournisseurs.

Cette évolution vers la digitalisation des factures est une première étape qui préfigure la digitalisation d’autres services et à terme la digitalisation de tous les documents et procédures afin de gagner en efficacité et offrir un service toujours meilleur aux clients.

Pourquoi opter pour un hébergement cloud ?

Le Cloud est devenu une technologie très populaire ces dernières années, notamment auprès des professionnels de l’automobile. Il permet aux entreprises de stocker, gérer et partager facilement leurs données et applications à travers le monde. Ses avantages sont nombreux et ils peuvent être exploités par les entreprises pour augmenter leurs performances et leur productivité à l’aide de nombreux services connectés venant compléter un hébergement en ligne.

Des données sécurisées

La sécurité des données est l’un des principaux avantages d’une offre d’hébergement cloud. Ces dispositifs sont régulièrement mis à jour et surveillés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 afin de protéger vos informations stockées.

Les utilisateurs profitent d’un niveau de sécurité élevé avec des systèmes anti-intrusion de pointe empêchant les cybercriminels de voler ou de modifier les données stockées. L’une des principales raisons pour lesquelles les entreprises choisissent un hébergement web pour stocker leurs données est la sécurité qu’il offre.

 Les prestataires de services ont des protocoles de sécurité stricts pour protéger les données stockées sur leurs serveurs, offrant ainsi une sécurité accrue par rapport aux serveurs locaux ou aux disques durs externes. 

Une infrastructure flexible et accessible

Les entreprises peuvent également tirer parti de la flexibilité offerte par cette technologie qui offre également une grande flexibilité et accessibilité des données. Les utilisateurs peuvent accéder à leurs données à partir de n’importe quel appareil connecté à Internet, ce qui facilite la collaboration et la communication entre les membres de l’équipe. 

Les spécialistes de ces infrastructures offrent également des options de stockage évolutives, ce qui signifie que les entreprises peuvent facilement augmenter ou diminuer leur espace de stockage en fonction de leurs besoins.

Amélioration des performances et de la productivité

Le cloud permet aux entreprises d’augmenter leurs performances et leur productivité. Vous disposez d’une solution performante et pratique pour la digitalisation de vos documents. Ils sont facilement archivés et classés. Vous contrôlez les droits d’accès des différents collaborateurs. Vous disposez en permanence du bon document pour conclure vos contrats sans avoir besoin de téléphoner à un collaborateur pour vous le transmettre.

Héberger ses données peut accroître les performances et la productivité de l’entreprise. Les fournisseurs de services offrent généralement des temps de disponibilité élevés et des temps de réponse rapides, ce qui signifie que les employés peuvent accéder rapidement et facilement aux données dont ils ont besoin. 

En outre, ils ont des équipes de soutien technique 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 pour résoudre les problèmes rapidement. Cette organisation rigoureuse réduit le temps d’arrêt et les pertes de productivité.

Libération de ressource IT sur la partie maintenance

Enfin, un hébergement mutualisé peut libérer des ressources informatiques pour les entreprises. Les fournisseurs de services cloud sont responsables de la gestion, de la maintenance et de la mise à niveau des serveurs, ce qui signifie que les entreprises n’ont pas à consacrer de ressources internes à la gestion de leur propre infrastructure informatique. Cela peut libérer des ressources pour se concentrer sur d’autres aspects de l’entreprise et permettre à l’équipe informatique de se concentrer sur des projets plus stratégiques plutôt que de passer leur temps à gérer les serveurs.

Cela permet aux entreprises de réduire leurs coûts informatiques. Lorsqu’une entreprise choisit de passer au cloud, elle n’a plus à acheter ou à mettre à jour des serveurs physiques. Par conséquent, elle n’a pas à engager des employés supplémentaires pour maintenir ces serveurs ou faire appel à une société d’infogérance. Elle peut réaliser des économies substantielles qui se chiffrent à plusieurs milliers d’euros chaque année.

L’hébergement des données des entreprises est une solution sûre, flexible, accessible et efficace qui peut améliorer la productivité, la collaboration et la sécurité des données. Cependant, les entreprises doivent être conscientes des risques potentiels liés au stockage décentralisé de leur donnée. Les responsables informatiques et les dirigeants doivent choisir un fournisseur de services fiable et respectueux de la sécurité pour protéger leurs données sensibles.

Un hébergement web mutualisé offre de nombreux avantages aux entreprises. Qu’il s’agisse de sécurité des données, de flexibilité, d’amélioration des performances et de la productivité ou encore de réduction des coûts informatiques, le cloud est la solution idéale pour les entreprises qui cherchent à moderniser et à optimiser leurs activités.

DMS dans le Cloud : une solution avantageuse pour les concessionnaires automobiles

Imaweb propose une solution Cloud pour héberger les données DMS dans des data-centers sécurisés. Cette solution d’hébergement dédiée à l’automobile est idéale d’un point de vue sécurité. 

C’est un premier pas vers le cloud pour les distributeurs automobiles. Le cloud est une véritable opportunité pour les entreprises, à condition de bien choisir le partenaire adéquat. Avec la solution Imaweb, les entreprises du secteur automobile peuvent travailler plus efficacement et réaliser des économies considérables. Grâce à une supervision permanente et des data-centers sécurisés, les données de leur système de gestion sont protégées et accessibles en permanence par les équipes. 

INFOGRAPHIE

L’hébergement Cloud pour les concessionnaires automobile


Remarketing de véhicules d’occasion – une nouvelle source de valeur

La vente d’une voiture d’occasion est un excellent moyen, pour les professionnels de l’automobile, de générer plus de valeur grâce aux véhicules d’occasion. Le véhicule d’occasion permet de trouver de nouveaux clients pour des véhicules déjà utilisés, et d’offrir des prix plus abordables. Avec les bonnes stratégies et les bons outils, le remarketing de voitures d’occasion est un moyen efficace pour les concessionnaires automobile d’atteindre de nouveaux acheteurs et de maximiser la valeur de leur stock de véhicules d’occasion. Cet article traite de la manière dont les constructeurs et concessionnaires automobile peuvent utiliser le remarketing pour générer plus de valeur grâce à la vente de véhicules d’occasion. 

Remarketing automobile : définition 

 Le remarketing auto est le processus de revente de voitures d’occasion en vue de réaliser un profit. Il consiste à acheter des voitures d’occasion à des particuliers ou à des professionnels (constructeurs, loueurs courte durée, loueur longue durée, professionnel), puis à les revendre à d’autres consommateurs à un prix plus élevé. Cela peut se faire par le biais de divers canaux, notamment les concessionnaires traditionnels, les marchés en ligne et les sites de vente aux enchères. L’objectif est de réaliser un bénéfice en achetant à bas prix et en vendant à prix plus élevé. Pour ce faire, les vendeurs de voitures d’occasion doivent avoir une bonne compréhension du marché, des tendances en matière de prix et des préférences des consommateurs afin de maximiser leurs profits. Il faut également connaître les lois et règlements locaux concernant la vente et le transfert de véhicules afin de se conformer à toutes les réglementations nécessaires.  
  

Occasion : le toujours plus du remarketing VO 

 L’essor du marché du véhicule d’occasion est devenu pour les professionnels une nouvelle source d’activité et ce type de vente est en très forte augmentation pour les professionnels sur toutes les tranches d’âges des véhicules.  La raison principale en est que les délais pour obtenir des voitures neuves sont importants et que les voitures neuves deviennent trop chères pour de nombreuses personnes. Les voitures d’occasion sont une excellente option pour ceux qui veulent détenir une voiture mais ne peuvent pas attendre ou se permettre d’en acheter une neuve. L’achat d’une voiture d’occasion présente de nombreux avantages, tels que des taux d’assurance plus bas, des garanties plus abordables, une meilleure chance de trouver des pièces détachées en cas de besoin et un plus grand choix de modèles et de caractéristiques. En outre, l’achat de voitures d’occasion permet aux acheteurs d’élargir leur budget puisqu’elles coûtent moins cher que les voitures neuves. Il contribue également à stimuler l’économie en offrant des possibilités d’emploi dans l’industrie automobile. Toutes ces raisons font du remarketing de voitures d’occasion un choix intéressant pour de nombreuses personnes. 

Avantages du remarketing de voitures d’occasion 

Pour les consommateurs, une voiture d’occasion est un excellent moyen de profiter des avantages de l’achat ou d’une location d’une voiture à un prix réduit tout en ayant accès à des véhicules fiables et dignes de confiance. Le reconditionnement de voitures d’occasion permet aux acheteurs d’accéder à des voitures certifiées et inspectées par des professionnels, ce qui signifie qu’elles sont en bon état et ne présentent aucun problème sous-jacent. En outre, le reconditionnement peut offrir aux acheteurs la possibilité d’acheter des voitures couvertes par des garanties étendues, leur procurant ainsi une tranquillité d’esprit et une protection contre les potentiels coûts de réparation. Enfin, la remise sur le marché de voitures d’occasion récentes permet aux acheteurs d’accéder à des voitures s pratiquement neuves pour une fraction du prix. Dans l’ensemble, le remarketing offre de nombreux avantages à ceux qui cherchent à acheter leur prochain véhicule. 

Compenser la baisse des ventes de voitures neuves  

 Du point de vue des professionnels, le premier avantage du remarketing est de compenser la baisse des ventes de voitures neuves en créant une source de revenus supplémentaire. En effet, selon une étude récente *, le marché mondial des voitures d’occasion devrait passer de 1.154,95 milliards de dollars en 2021 à 1.219,23 milliards de dollars en 2022, soit un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 5,57 %. Ce marché devrait atteindre 1.523,77 milliards de dollars en 2026, avec un TCAC de 5,73 %. Ceci explique pourquoi la distribution de véhicules d’occasion ressemble à un nouvel eldorado pour de nombreux professionnels. 

Attirer de nouveaux clients 

 Alors que les prix des voitures neuves continuent d’augmenter, de plus en plus de clients sont frustrés car ils ne peuvent plus se les offrir. Leur solution est de se tourner vers des voitures d’occasion plus abordables. Proposer le remarketing de voitures d’occasion vous permet de profiter de ce nouveau marché et d’attirer de nouveaux clients.  

 Fidéliser les clients 

 En outre, le remarketing permet de fidéliser la clientèle en lui proposant des voitures d’occasion à prix réduit, le constructeur ou le concessionnaire augmente la rétention de ses clients en évitant de les voir partir à la concurrence. Le remarketing de voitures d’occasion permet de répondre aux attentes des clients actuels et potentiels tout en générant une source de revenus supplémentaire. 


Les défis du remarketing de voitures d’occasion 

L’un des principaux défis du remarketing de voitures d’occasion est de trouver des véhicules. Cela nécessite une connaissance approfondie du marché et de la manière d’accéder aux ressources qui peuvent vous aider à localiser les bonnes voitures. Une fois les véhicules potentiels identifiés, il faut évaluer leur prix sur le marché de l’occasion. Ce processus peut s’avérer délicat en raison de la multiplicité des marques, modèles, finitions et autres options, ainsi que des conditions du marché qui peut s’avérer volatile. Enfin, la promotion de votre stock de voitures d’occasion est un autre défi, car il existe de nombreuses options possibles pour les acheteurs. Vous devez trouver des moyens de vous démarquer de la concurrence et d’attirer les clients avec des offres spéciales ou des incitations. Pour vraiment réussir dans le domaine du remarketing de voitures d’occasion, il faut être suffisamment avisé et agile pour relever ces différents défis. 

Identifier le bon marché pour le remarketing de vos véhicules  

Trouver le bon marché pour vos véhicules est une étape importante pour assurer une vente réussie. Tout d’abord, effectuez des recherches sur les conditions actuelles du marché et les prix de véhicules similaires dans votre région afin de pouvoir fixer un prix compétitif pour votre véhicule. Ensuite, étudiez les plateformes en ligne pour voir s’il existe une forte demande pour ce type de véhicule en ligne ainsi que tous les outils mis à disposition des priceurs pour évaluer la valeur de marché du véhicule. Enfin, créez une stratégie de marketing pour cibler les acheteurs potentiels à l’aide d’annonces et de campagnes par courriel. Une fois que vous avez identifié le bon marché pour vos véhicules, il est temps de commencer la commercialisation ! Veillez à fournir des informations précises sur l’état du véhicule et sur les modifications que vous avez pu apporter. De plus, soyez prêt à négocier le prix si nécessaire.  

Évaluer les dommages et le prix des véhicules d’occasion 

L’évaluation des dommages et du prix des véhicules d’occasion est une partie importante du processus d’achat d’une voiture. Elle nécessite un examen approfondi du véhicule pour identifier les rayures, les bosses ou d’autres dommages qui ne sont pas immédiatement visibles. Pour cela, vous devez vous assurer que vos équipes de vente font réellement une inspection approfondie de la voiture à reprendre. Elles peuvent aujourd’hui s’appuyer sur des solutions logicielles qui détectent automatiquement les rayures et documentent les dommages, aidant ainsi à mieux comprendre ce qui doit être réparé ou remplacé avant que le véhicule puisse être remis sur le marché. En outre, il est important d’estimer le coût de la remise en état du véhicule afin de déterminer quelle est sa valeur marchande précise. Cela implique de prendre en compte le coût de la main-d’œuvre, le coût des pièces, ainsi que le temps et les matériaux supplémentaires nécessaires aux réparations ou aux remplacements. L’évaluation des dommages et des prix des voitures d’occasion peut contribuer à garantir que les acheteurs bénéficient du juste prix lors de l’achat de leur voiture d’occasion. 

Comprendre les réglementations applicables lors de la remise sur le marché d’une voiture d’occasion 

 Les voitures d’occasion sont soumises à certaines obligations légales, en fonction du pays dans lequel elles sont achetées ou vendues. Les acheteurs et les vendeurs doivent s’assurer qu’ils comprennent leurs droits et responsabilités juridiques avant d’acheter/vendre une voiture d’occasion. En général, des documents spécifiques tels qu’un titre d’achat, un acte de vente et des informations sur l’immatriculation doivent être fournis lors du transfert de propriété d’un véhicule. En outre, certaines juridictions peuvent exiger des acheteurs potentiels qu’ils obtiennent une inspection technique de la voiture avant tout achat. Cela permet de s’assurer que le véhicule est sûr et répond à toutes les normes de sécurité applicables. Enfin, les acheteurs doivent toujours être conscients de toutes les garanties associées à leur achat, ainsi que de toutes les taxes ou frais applicables qui peuvent être dus lors du transfert de propriété. 

La préparation des véhicules d’occasion s’industrialise 

 
Le remarketing des véhicules d’occasion est une excellente occasion de générer des revenus en attirant de nouveaux clients, mais elle nécessite de surmonter de nombreux défis organisationnels. 
 
C’est pourquoi une nouvelle génération de solutions de remarketing automobile a vu le jour pour aider professionnels à accélérer les ventes de voitures d’occasion en identifiant et en signalant automatiquement les dommages potentiels des véhicules et accélérer ainsi le processus de traitement et d’achat de ces véhicules. Cela permet de commercialiser le stock de voitures plus rapidement et de manière rentable afin d’augmenter la valeur du portefeuille de véhicules. 
 
Imaweb Remarketing fournit un ensemble complet de fonctionnalités pour soutenir ce processus, en commençant par l’inspection des voitures lors de la reprise par des outils innovants et facile d’utilisation,  la création de présentations photo et vidéo des véhicules à partir de l’application mobile, permettant de présenter les véhicules dans une variété de formats, notamment des vidéos personnalisées, des vidéos de présentation, des captures à 360° cartographiant le véhicule sous tous les angles…  

Les femmes dans l’industrie automobile :

« La différence entre les genres n’est plus aussi évidente qu’auparavant ; de nos jours, tout le monde peut s’y connaître en voitures, et tout le monde peut ne pas s’y intéresser !” 

En Europe, l’industrie automobile est traditionnellement dominée par les hommes. Selon les données de la Commission européenne, en 2019, les femmes représentaient 16 % de la main-d’œuvre du secteur automobile. En 2021, ce pourcentage est passé à 20 %, et aujourd’hui, il continue d’augmenter.   

Cela montre que les femmes sont désormais activement encouragées à faire carrière dans le secteur automobile. Même s’il reste encore du chemin à parcourir, elles occupent désormais des postes dans tous les domaines de l’industrie, y compris le design, l’ingénierie, le marketing et le management.   

Chez Imaweb, nous avons la chance de travailler avec un exemple remarquable de réussite, une femme qui a plus de 20 ans d’expérience dans l’industrie automobile et qui comprend parfaitement les défis de ce secteur : Hélène Lanssens.    

Dès son plus jeune âge, Hélène a hérité de la passion de son père, grand amateur de véhicules, pour la course automobile. Ils avaient pour habitude de regarder ensemble la Formule 1 le dimanche et de visiter les concessionnaires automobiles pour découvrir les derniers modèles. Diplômée d’une  l’école de commerce de Paris, Hélène a commencé sa carrière professionnelle en effectuant un stage de six mois au sein du groupe Volkswagen en France.   

Elle nous a rejoint en tant que CPO – Chief Product Officer – en 2022, et nous parle aujourd’hui de son expérience et de ce que cela signifie d’être une femme dans ce secteur.   


On pense que le secteur automobile est une industrie réservée aux hommes. Compte tenu de votre carrière professionnelle et de votre expérience personnelle, seriez-vous d’accord avec cette affirmation ?

Je pense qu’elle est partiellement exacte et de moins en moins vraie. Pour la génération précédente, le secteur automobile était très fermé et dominé par les hommes, tout comme d’autres industries (ce secteur n’est pas le seul dans lequel peu de femmes sont représentées).  

Toutefois, cette situation est en train de changer ; les femmes travaillent maintenant, elles ont besoin de se déplacer et elles aiment les voitures ; ce n’est plus comme avant, lorsqu’elles étaient seulement sur le siège passager et que le mari était toujours le conducteur.   

La réponse dépend donc de la partie du secteur à laquelle vous vous intéressez ; il y a différents domaines au sein de la distribution automobile : voitures neuves, voitures d’occasion, service après-vente ou éditeur de logiciels comme Imaweb. Et si vous cherchez un exemple de femme dans chaqcun de ses domaines, du moins en Europe, vous en trouverez au moins un !  

Quels sont les obstacles qui empêchent les femmes d’accéder au secteur automobile ?

De nombreuses femmes intéressées par ce secteur ne réalisent pas qu’elles peuvent travailler avec des voitures, des motos ou des camions parce qu’elles pensent qu’elles ne seront pas prises au sérieux.   

Lorsque j’étais étudiante, j’ai eu l’occasion de faire un stage dans le groupe Volkswagen parce qu’une de mes amies, à qui on l’avait proposé en premier, n’était pas intéressée par le secteur. Elle a dû aider à trouver quelqu’un d’autre pour occuper le poste, et moi qui aimais les voitures, je n’avais même pas envisagé de chercher un stage dans l’automobile.  

J’aimais beaucoup les voitures, mais je ne pensais pas pouvoir faire carrière dans ce secteur, alors qu’une fois que j’ai commencé mon stage, je n’ai jamais quitté le secteur automobile. 

Nous devons mettre de côté l’idée que les femmes ne peuvent pas faire carrière et travailler dans le secteur automobile. De plus en plus de femmes recherchent des postes à responsabilité en tant que cadres ou mécaniciennes.   

Quels sont les plus grands défis auxquels une femme est confrontée dans l’industrie automobile ?

Nous travaillons dans un secteur dans lequel on a l’impression que les hommes en savent plus sur les voitures, qu’ils connaissent mieux les produits automobiles, et que les femmes n’en savent rien.  

Même si une femme en sait autant qu’un homme, voire plus, elle devra surmonter les préjugés existants selon lesquels les femmes ne connaissent pas ce secteur, qu’elles ne regardent que les couleurs d’une voiture plutôt que le moteur ou les pièces techniques.    

Ce préjugé est souvent un mensonge. J’ai des amies pilotes de rallye qui ont beaucoup de connaissances sur les voitures. D’un autre côté, certains hommes n’ont même pas de permis de conduire parce qu’ils utilisent d’autres moyens de transport ou ne s’intéressent pas du tout aux voitures. La différence entre les sexes n’est donc plus aussi évidente qu’auparavant ; de nos jours, tout le monde peut s’y connaître en voitures, et tout le monde peut ne pas s’y intéresser.   

Pouvez-vous nous donner un exemple personnel ?

Lorsque j’ai commencé à travailler chez Volkswagen, j’étais dans le service de formation ; je devais former les concessionnaires aux nouveaux modèles et aux nouvelles technologies que la marque lançait sur le marché. Lors de mes premières sessions de formation, j’étais une très jeune stagiaire (20 ans). Vous pouvez donc m’imaginer dans une salle de formation avec 50 personnes, presque tous des hommes, beaucoup plus âgés que moi, alors que j’expliquais le fonctionnement de la technologie quattro d’Audi. Les réactions ont été nombreuses, et certains cherchaient même à me poser des questions compliquées pour voir où j’échouerais.    

Au cours de ce processus, j’ai rencontré de nombreux collègues qui en savaient plus que moi, et comme je venais de commencer dans l’industrie, j’ai beaucoup appris d’eux. Je suis devenue de plus en plus informée et je suis retournée voir les concessionnaires qui me posaient des questions compliquées pour leur donner des réponses.  

J’ai toujours su que j’aimais le secteur, mais est-ce que je savais tout ? Non, mais j’avais envie de savoir, d’apprendre et de partager des informations. Ensuite, lorsque j’ai rencontré à nouveau ces concessionnaires dans différentes formations, la communication était différente ; ils me considéraient déjà comme une collègue.  

Quelles actions les entreprises pourraient-elles mettre en œuvre pour que les femmes s’intéressent davantage à ce secteur ?

J’ai commencé à travailler dans le secteur grâce à un stage de six mois. J’encouragerais donc les entreprises à commencer à donner des stages aux femmes, à se rendre aux salons étudiants et à se faire connaître, à rechercher de jeunes talents et à offrir des opportunités à différents postes, tels que la mécanique, la vente, l’après-vente, etc.   

Quand on fait un stage, on se rend compte qu’on aime et qu’on est passionné par un secteur, surtout un secteur passionnant comme celui-ci. Quand on est heureux dans ce qu’on fait, les lundis sont pleins de petits sauts de bonheur, et on peut partager ce sentiment avec des collègues qui sont eux aussi passionnés par ce qu’ils font. Un stage est le meilleur moyen de vérifier cette passion.    

Une autre chose que les entreprises peuvent faire est de mélanger les hommes et les femmes dans les différents domaines du secteur. Il peut être difficile pour une femme d’entrer dans un service où tous ses collègues et responsables sont des hommes. En fonction de la personnalité de chacun, cela peut être inconfortable, mais aussi de la part des hommes ; si vous entrez dans un département où vous n’êtes qu’avec des femmes, vous risquez de paniquer.

Quels conseils donneriez-vous à une jeune femme intéressée par le secteur auto ? 

Mon conseil est de toujours être authentique et d’aborder tout défi de manière naturelle. Si on vous pose une question et que vous savez, alors vous savez et vous répondez ; si vous ne savez pas, vous le dites et vous vous entraînez à donner la réponse ; de cette façon, vous apprenez et en même temps, vous partagez les mêmes connaissances avec les autres.    

Dans n’importe quel secteur, vous réussirez toujours grâce au professionnalisme et à l’authenticité. Vous n’avez pas à être ce que vous n’êtes pas, donc si vous restez authentique et que vous faites quelque chose qui vous passionne, tout ira bien.   


Grâce aux efforts continus déployés pour promouvoir la diversité et l’inclusion, le nombre de femmes travaillant dans le secteur continuera probablement à augmenter dans les années à venir. Aujourd’hui, les femmes qui souhaitent faire carrière dans l’industrie automobile ont accès à davantage de possibilités d’éducation et de formation. Les universités et les établissements d’enseignement technique proposent désormais des cours d’ingénierie et de conception automobile, ainsi que des apprentissages et des stages au sein d’entreprises automobiles.    

Le nombre croissant de femmes dans l’industrie et les initiatives mises en place pour les soutenir sont des signes positifs pour l’avenir.   

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Le retour des salons automobiles en 2022

Après une période difficile liée à la pandémie mondiale, de nombreux événements automobiles ont été reportés ou annulés. Certains constructeurs automobiles ou équipementiers ont fait le choix de faire des présentations virtuelles, surfant sur la tendance du télétravail pendant la crise de la Covid-19. Les confinements ont pris fin dans la majorité des pays. Les salons automobiles ont fait leur grand retour en 2022, même si certains manquent encore à l’appel. C’est aussi une période qui donne naissance à de nouvelles manifestations organisées par des acteurs locaux de la distribution automobiles.

Le Mondial de l’automobile à Paris arrive à grands pas 

Parmi les grandes expositions automobiles européennes, le Mondial de l’auto se déroulera du 17 au 23 octobre prochain, porte de Versailles à Paris. La première édition s’était déroulée en 1898. Depuis, le salon ouvre ses portes tous les deux ans en alternance avec celui de Francfort. Le Mondial de l’Auto 2020 a été annulé en raison de la Covid-19.

4 ans après la dernière édition, le Mondial de l’auto fait le plein de nouveautés. Il dispose d’une grande piste d’essai pour essayer les nouveaux modèles. Les visiteurs vont pouvoir prendre le volant des voitures électriques, hybrides et thermiques présentées pour l’occasion.

De nombreux événements en lien avec la voiture et la mobilité sont organisés en marge du Mondial de l’automobile à Paris. Cette année, le salon EQUIP AUTO se déroulera simultanément dans l’enceinte du Parc Paris Expo.

Salon de l’auto de Munich

La dernière édition de l’IAA en Allemagne s’est déroulée à Munich en 2021. Elle fut la première grande exposition automobile européenne à ouvrir ses portes à l’ère post-Covid. Initialement, ce grand salon allemand était organisé à Berlin chaque année depuis sa création en 1897. Il a été déplacé à Francfort en 1951 et ouvre ses portes, en alternance avec le Mondial de l’auto en France, tous les deux ans. En 2020, l’organisateur décide de changer à nouveau l’emplacement du salon. La dernière édition se déroule à Munich. La prochaine édition doit normalement se tenir à la fin de l’été 2023.

Salon de l’auto de Lyon : reprise au printemps

2022 a également été l’occasion de redécouvrir dès le printemps le salon automobile de Lyon. Il s’est déroulé dans le hall d’exposition Eurexpo à Chassieu du 7 au 11 avril 2022. Avec plus de 300 véhicules exposés et 65 000 visiteurs, il a rencontré un franc succès. Cette édition 2022 a été l’occasion de découvrir en avant-première la nouvelle Maserati Grecale, le nouveau SUV de la prestigieuse firme italienne. La prochaine édition est attendue pour septembre 2023.

Quand aura lieu le prochain salon de l’automobile à Genève ?

Véritable institution, le Salon international de l’automobile de Genève est né en 1905 et reçoit à chaque édition plus de 600 000 visiteurs au Palexpo. Après avoir confirmé l’édition 2023, qui devait se dérouler du 14 au 19 février prochain, le couperet est à nouveau tombé.

L’édition 2023 n’aura finalement pas lieu à Genève ni même en Suisse. En raison du contexte économique mondial et de la géopolitique, les organisateurs ont pris la décision de délocaliser le salon international à Doha, au Qatar. La date change également. Le salon devrait se dérouler en novembre au lieu de février.

Les concessionnaires organisent leurs propres événements

Alors que certaines expositions automobiles accumulent les annulations ou les reports, les grands distributeurs français reprennent les choses en main. Certains distributeurs lancent leur propre événement pour promouvoir eux-mêmes les véhicules qu’ils commercialisent.

Début avril, le groupe Lempereur a ainsi ouvert les portes de sa propre exposition à Liévin (62). Une véritable réussite pour cet événement consacré aux véhicules électriques et hybrides qui a accueilli près de 10 000 visiteurs pour l’occasion. Au total, ce sont 100 voitures qui ont été présentées au public.

D’autres initiatives du même genre ont vu le jour comme le Salon de l’auto de Ouistreham, dans le Calvados, organisé en partenariat avec les concessionnaires locaux en mai dernier pour la seconde édition.

Les événements auto pour les professionnels à venir

Si les salons automobiles sont avant tout des événements destinés au grand public, certains salons se destinent plus aux professionnels de l’automobile, de l’équipement et de la distribution.

Le salon EQUIP AUTO à Paris en octobre

Le prochain grand rendez-vous de ce salon né en 1975 se déroule du 18 au 22 octobre à Paris dans le cadre de la Paris Automotive Week, en parallèle du Mondial de l’auto. Cet événement met en avant les services dédiés à l’après-vente et à la mobilité connectée. Cette nouvelle édition se déroule au Parc Paris Expo également. Il accueillera près de 1 000 exposants.

Global Automotive Components and Suppliers Expo

Le salon allemand Global Automotive Components and Suppliers Expo se déroulera du 8 au 10 novembre prochain, à Stuttgart. Ce salon se tient en parallèle du salon Automotive Interiors Expo. Les visiteurs pourront ainsi se rendre aux deux événements dédiés à l’approvisionnement et à la réparation automobile à destination des professionnels du secteur.

Cette liste des prochains salons ne représente qu’un échantillon des événements à venir. Vous êtes passionné d’automobile et vous souhaitez découvrir les autres expositions dédiées à cet univers en France ? Rendez-vous alors sur le site https://www.nsalons.com/automobile/france/ pour toutes les dates clés !

Retrouvez Imaweb sur le salon EQUIP AUTO du 18 au 22 octobre
Pavillon 1 – Village Startups – Stand S 031 et S 029

Notre groupe sera présent au salon EQUIP AUTO avec 2 stands au sein du Village Startups. Vous pourrez retrouver nos sociétés STAMPYT et TMS à cette occasion. STAMPYT sera également présent au salon dans le cadre de l’événement “Le Garage du Futur : de demain à 2032“. Cette présence s’inscrit dans le cadre du garage digital et des services associés à la gestion administrative des points de vente.

Distribution automobile : la e-réputation comme nouveau levier d’activité

Longtemps aux abonnés absents, la e-réputation dans l’automobile commence à impacter l’activité des points de vente, favorablement ou défavorablement. Il faut dire que l’image de marque de la concession digitale, les avis clients et les notes jouent pour beaucoup dans la perception que les internautes ont d’une entreprise. Une perception essentielle puisque les consommateurs démarrent dans 92% des cas leur parcours d’achat automobile via des supports digitaux à leur parcours.

La e-réputation : nouvel enjeu des concessionnaires auto

À l’heure du tout digital, la e-réputation est désormais incontournable : ce terme désigne la perception que les internautes ont d’une marque ou d’une entreprise sur Internet. Pendant longtemps, l’image de marque s’est principalement construite à partir des contenus produits et diffusés par l’entreprise elle-même. Mais désormais, ce sont les internautes qui font et défont la e-réputation, des concessionnaires comme des autres entreprises. Comment ? Principalement en publiant leurs avis et expériences, aussi bien sur les réseaux sociaux, les blogs, les forums, les moteurs de recherche (ex: Google) et les portails à forte audience (ex: Pages Jaunes).

Cantonnée auparavant à certains secteurs d’activités (restauration, vacances, etc.), l’importance de la e-réputation gagne à présent la distribution automobile. Il faut dire que 47 % des acheteurs découvrent de nouvelles voitures en ligne et 37 % prennent une décision d’achat sur Internet (1), notamment par le biais des commentaires lus sur la toile. Plus parlant encore, les points de vente auto totalisent désormais 170 avis clients en moyenne sur Google (2), les plus gros franchissant même la barre des 1 000. Une situation qui n’est pas prête de s’inverser et que les concessionnaires ont l’obligation de prendre en compte puisque le nombre d’avis déposés, tous secteurs confondus, a progressé de 28 % en un an (2).

Les clés pour soigner l’image de marque des concessions

Pour améliorer sa e-réputation, la distribution automobile et les concessionnaires disposent de plusieurs leviers. Des leviers qu’il convient d’activer, au risque d’altérer l’image de marque du point de vente.

  • Capter les avis clients : le plus important est de choisir un support (SMS, e-mail, etc.) et un format (note, question, etc.) qui donnent envie au client de partager son expérience. Dans le même temps, il est important d’éliminer tous les potentiels faux avis, notamment en associant son DMS à une plateforme de gestion des avis clients par exemple.

  • Répondre aux commentaires négatifs : il faut accorder une attention toute particulière aux avis négatifs car ils ont un impact sur l’image de marque de la concession digitale et sur la perception que les internautes ont de l’entreprise. L’idéal est d’ailleurs de trouver une solution aux problèmes afin de « sauver » le client mécontent.

  • Capitaliser sur ses notes : les notes laissées, sur Google My Business ou Custeed par exemple, sont encore plus évocatrices que les avis, et ce, en raison de leur compréhension immédiate (un 3/5 n’a pas la même valeur qu’un 4,8/5). Le point de vente a donc tout intérêt à utiliser cet élément, notamment comme outil de communication.

  • Penser omnicanal : Google et GarageScore ne sont pas les seuls supports permettant de laisser son avis. Pour soigner sa e-réputation, le concessionnaire doit aussi tenir compte des commentaires laissés sur Facebook, sur les forums, sur YouTube ou encore sur PagesJaunes par exemple. De même, la mise en avant de ses notes et commentaires ne doit pas se limiter à la seule concession digitale, tant les supports d’interactions sont nombreux (réseaux sociaux, point de vente, e-mail, etc.).

Distribution automobile : une e-réputation aux nombreux visages

Preuve de la nouvelle importance de la e-réputation, les concessionnaires tricolores rivalisent d’imagination pour booster le bouche-à-oreille digital. Les exemples sont d’ailleurs aussi nombreux qu’utiles en termes d’image et d’activité.

  • Un outil d’incentive : à l’image du groupe Fabre, les distributeurs sont de plus en plus nombreux à récompenser les points de vente et les équipes en fonction de la satisfaction client, mesurée à travers la e-réputation. Une manière simple et efficace d’améliorer la qualité de service et de mobiliser ses collaborateurs.

  • Un argument de communication : les groupes Amplitude et Dugardin, pour leur part, ont fait le choix d’intégrer leur note dans leur signature e-mail. Mais cet argument de communication peut aussi être utilisé sur d’autres supports, aussi bien digitaux (concession digitale, bannière, etc.) que physiques (carte de visite, totem en concession, etc.).

  • Un créateur d’insights : à l’image de Mister Auto, certains acteurs de la distribution automobile exploitent désormais des solutions d’intelligence artificielle pour analyser et exploiter les avis clients. Le principe ? Transformer les commentaires et autres interactions client (chat, e-mail, etc.) en insights consommateurs afin de mieux percevoir leurs attentes globales et dessiner des tendances utiles aux équipes marketing.

Sources :

(1) Comprendre le parcours du consommateur connecté lors de l’achat d’un véhicule – Facebook IQ – 2018

(2) Baromètre des avs clients sur Google en 2021 – Partoo – 2022

Concessions digitales : améliorez votre image de marque avec CUSTEED

CUSTEED GarageScore, nouvelle entreprise de l’univers Imaweb, est un outil puissant pour reprendre la main sur la e-réputation de ses concessions. Avec plus de 6 millions de clients sondés chaque année, CUSTEED génère +1 millions d’avis authentique chaque année (env. 700 avis par an pour 1 concession). Cette solution transforme vos avis en un vecteur puissant d’acquisition de nouveau client grâce à une e-reputation et un référencement local performant :

– 100 % des clients sont interrogés post-facturation ;
– 100% des avis sont authentiques puisque lié à une facturation DMS ;
– 6x plus d’avis générés ;
– +1 point de note Google après 6 mois en moyenne
– Des avis relayés sur Google, PagesJaunes, Mappy, La Centrale, Promoneuve, Ouest France Auto, etc.

CUSTEED GarageScore optimise aussi l’image de marque de la concession digitale.
Cet outil vous permet aussi de :

– digitaliser la gestion de la satisfaction client ;
– améliorer le traitement des avis négatifs ;
– renforcer votre base de données clients ;
– booster l’engagement des équipes autour d’un objectif de e-réputation.